22/12/2014 Après le stresse, premier jour à Kyoto!

Premier repas dans l'avion au alentours de 19h , je revis!

nous recevons aussi une creme glacé plus tard et pour le petit déjeuner un autre vrai repas. Arivée à Fukuoka je sais que je dois récupérer ma valise, puis la faire ré-enregistrer et repasser des contrôles avant de prendre l'avion pour Osaka.

J'arrive, je suis un peu perdue, à la sortie de l'avion dans le bâtiment presque rien n'est écris en anglais! tout est en japonais et je ne vois que des bureaux de contrôles ou des couloirs pour sortir, rien qui indique "claims" comme m'avait dit mon père. 

Heureusement le voyageur qui était à coté de moi dans l'avion prenait aussi ce vol pour Osaka alors nous avons un peu discuter en anglais puis demander à une japonaise où fallait-il se rendre. Elle indique les bureaux de contrôle. 
AH. On se place chacun dans la queue. 

arrivant vers des piles de papiers de déclaration d'embarquement ou d'arrivée, on en prend un chacun et ne sachant pas trop s'il fallait privilégier l'un ou l'autre, on tente celle d'embarquement. manque de bol, c'était celle d'arrivée. on refait la queue avec ledit papier. mon collegue passe sans problème mais moi il y a un souci, je n'ai pas rempli la case "adresse" où je vais car je n'arrive plus à trouver celle de ma cousine. 

je tente d'expliquer dans mon anglais pourri. le contrôleur est embêté (meme s'il porte un masque jusqu'aux yeux) il se gratte la tête et demande d'inscrire nos numéros de téléphone. En même temps j'envois un sms paniqué à mon pauvre père qui attendait d'être sur que je passe alors qu'il est 2h du matin en France.

le problème c'est que je n'ai aussi que des numéros français, pas japonais. j'ai l'impression que je vais rester bloquée ici et rater mon avion. Par bonheur je reçois la réponse de mon père et sitôt l'adresse inscrite en japonais par le contrôleur, je me fais prendre les empreintes puis le portrait avant qu'il me rende mon passeport et me laisse partir. 

j'accelère, je cherche les babages, j'apperçois le paneau claims, je me rue et trouve ma valise sans trop de peine. J'ignore ensuite ou je dois aller pour récuperer mon avion pour Osaka quand, par bonheur encore j'apperçois mon collègue de voyage dans une queue vers ce qui semble être un autre contrôle.

je m'insère dans la queue mais arrivée à l'agent celui ci m'explique qu'il faut que je remplisse un petit papier de "declaration customs" avant. Je retourne en arrière, cherche ledit papier puis le remplie aussi vite que je peux puisque tout ça m'a fait perdre un temps fou.  après avoir lu en anglais "avait vu de la drogue dans votre bagage, je répond à toutes les questions "non" en lisant à moitié.

je refais la queue, l'agent me demande où je vais et pour combien de temps puis me rend mon passeport avec le reçu du papier.  je cours, j'arrive dans une sorte de hall avec plein de sièges et de japonais qui attendent mais j'ai beau cherché pas de panneaux indiquant la route vers les embarquements et encore moins d'écran annonçant les vols. 

j'y comprend rien, je me rue vers un autre agent en lui expliquant stressée (sans oublier les formules de politesse hein) que je dois prendre un "domestic's fly" en direction d'Osaka et que je sais pas du tout où ca doit se prendre. il m'explique qu'ici enfait ce n'est pas un vrai aéroport c'est juste pour les arrivées mais pour reprendre un avion il faut prendre une navette dehors. sur ces dires il vient avec moi pour me montrer quel bus prendre. je l'aurais embrassé ! c'est pas en France qu'on nous aiderait comme ça hein

j'attend le bus, je stresse à mort, il est 10h38 et j'ignore combien de temps le bus met pour arriver à l'aéroport sachant que je dois encore enregistrer ma valise et passer les rayons x, or mon vol est à 11h15. Dans le bus un écran indique à la fois Terminal 1 et Terminal 2. sauf que mon père m'a envoyer par sms que mon vol part du T2. l'écran change et je vois la direction du T1 qui clignote.  hein???? ça veut dire qu'on va qu'au T1? finalement non on arrive bien au T2 mais j'ai l'impression d'avoir fait un tour de ville en bus.

je me rue à l'intérieur, je cherche partout les machines ou bureaux d'embarquement, je trouve les machines comme il y en avait à st Exupéry mais elles sont toutes en japonais, comment je fais??? je demande de l'aide à un japonais il m'indique une direction pour aller aux bureaux d'mebarquements. il y a un peu de monde mais je n'ai aps le choix. 

pendant que je fais la queue deux japonaises demandent à tour de rôle aux voyageurs faisant la queue où ils vont, pour vérifier qu'ils sont bien entrain d'attendre au bon endroit. Je suis admirative devant le service japonais. lorsque c'est mon tour évidemment il doit etre dans les 11H05. l'hotesse vérifie mon vol et sa montre puis me dit de la suivre. je passe ma valise sous une machine à rayons X isolée, pour éviter de faire la queue et rater l'avion puis elle l'a récupère, la passe à un collègue et m'emboite le pas pour m'améner un étage plus haut directement devant le détecteur qui se trouve avant l'embarquement. 

je la remercie autant que je peux et je fonce, je passe les portes et j'arrive en courant devant le portique de mon vol ou une japonaise me demande " fly to osaka ?? fly to osaka??

Je hurle presque ouiiiiiii!!!! je coure et j'arrive un étage plus bas, dehors, devant une autre navette où une autre japonaise m'indique qu'il faut que je monte. Je saute dans la navette et j'apperçois mon collègue de voyage qui rigole et me dit en anglais que je suis arrivée juste à temps. on discute un peu puis on rentre dans le petit avion en direction d'Osaka par ces sorte d'escaliers. 

2h, un peu de somnolence et un jus d'orange offert plus tard j'arrive enfin à Osaka. je récupère ma valise puis arrivée dans le hall prinicipal je n'ai aucun mal à trouver ma cousine Pauline qui m'attend assise. Après les embrassades, elle me donne une partie de l'équivalent en Yens de ce que je lui ai viré sur son compte. On prend ensuite des tickets pour le train, on envoie une photo de nous à mon père pour le rassurer,  et après encore au moins une heure de différents trains pris comme si c'était des métros on arrive à Kyoto !!

 

 

Pauline m'explique que la ville est vraiment tournée vélos et qu'il faudra qu'on aille cherche celui de sa copine qui me prête le sien. En attendant elle me file sien pendant elle trotine à coté de moi ma valise à la main. 

J'observe un peu la ville et c'est vrai qu'il y a des vélos partout. des vélos sur les trotoirs, sur les routes, garés devant les immeubles, les maisons, les commerces, des parkings à vélos et en une matinée j'ai vu au moins 5 magasins de vélos dans un périmètre de 800 m. 

Nous voilà partis en direction de chez elle !